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La plus grande sagesse de l'homme consiste à connaître ses folies.
6 avril 2009

Je me suis éveillée.

Je me suis éveillée, calmement, paisible, avec cette pensée étrange et claire - je ne sais pas si je pourrais bien la dire.
Avec cette pensée étrange et claire que mes parents... Que mes parents, et les gens encore, tous les autres, dans ma vie, les gens les plus proches de moi, que mes parents et tous ceux que j'approche ou qui s'approchèrent de moi, mon père aussi par le passé, admettons que je m'en souvienne, ma mère, mon frère, là, aujourd'hui.
Que tout le monde, après s'être fait une certaine idée de moi, un jour ou l'autre, ne m'aime plus (ce que je veux dire) "au bout du compte" comme par découragement, comme par lassitude de moi, qu'on m'abandonna toujours car je demande l'abandon.
C'était cette impression, je ne trouve pas les mots, lorsque je me réveillai - un instant, on sort du sommeil, tout est limpide, on croit le saisir, pour disparaître aussitôt - qu'on m'abandonna toujours, peu à peu, à moi-même, à ma solitude au milieu des autres, parce qu'on ne saurait m'atteindre, me toucher et qu'il faut renoncer.
Et on renonce à moi, ils renoncèrent à moi, tous, d'une certaine manière, après avoir tant cherché à me garder auprès d'eux, à me le dire aussi, parce que je les en décourage, et parce qu'ils veulent comprendre que me laisser en paix, semblant ne plus se soucier de moi, c'est m'aimer encore plus.

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