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La plus grande sagesse de l'homme consiste à connaître ses folies.

4 mai 2009

Le surhumain est cher à mon coeur.

Tu es mon premier et le seul qui m'importe -et ce n'est pas l'homme que tu es : ni le prochain, ni le plus pauvre, ni celui qui souffre le plus, ni le meilleur. Non.
Hmm, ce que je peux aimer en toi, c'est qu'il est un franchissement et un déclin. Et en toi aussi, il y a beaucoup de choses qui me font aimer et espérer...
Que tu méprises, toi, cela me fait espérer. Ceux dont le mépris est grand sont aussi ceux dont la vénération est grande.
Que tu aies désespéré, il faudrait t'en honorer... Tu n'as pas appris à te rendre. Tu surmontes les petites vertus, le misérable bien-être, le bonheur du plus grand nombre ! Et désespère plutôt que de te rendre...
Et, en vérité, je t'aime parce que tu ne sais pas vivre aujourd'hui... C'est ainsi que tu vis - le mieux.

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13 avril 2009

Et puis d'un coup, tout cela m'insupporte. La

Et puis d'un coup, tout cela m'insupporte. La traînée graisseuse sur le côté de la casserole. Le reflet luisant de la lumière sur la viande. Le bouchon rouge du poivre de Cayenne. La forme imbécile de la salière. Le motif de la céramique murale. L'angle droit de l'étagère... Tout cela n'est plus que haine, trop-plein et écoeurement. Le réel se bouscule et se comprime en un compact absolu qui m'étouffe et m'envahit. Je n'ai plus ma place... Ma conscience... Non, pas exactement ma conscience... Avant ma conscience et au-delà d'elle... Mon âme ?... Mon âme se vide comme une baignoire. Tourbillon du sens, de la volonté, de tout désir, je m'écoule, hémorragique et sonné, et débonde à l'égout. Je coupe le feu sous la viande et m'assieds hébété et furieux d'une rage par-delà toute rage. D'un dégoût sans mot et sans objet. Tout est odieux. Tout et donc rien. Et dans ce rien, le tout s'abîme et se noit. Des minutes passent... J'ai le bras posé sur la table et je tiens serrée dans ma main la cuillère de bois. La tête baissée, je respire avec peine et lourdeur, comme autant de souffles d'une grosse bête acculée et finissante. Des minutes passent. Des infinités...

6 avril 2009

Je me suis éveillée.

Je me suis éveillée, calmement, paisible, avec cette pensée étrange et claire - je ne sais pas si je pourrais bien la dire.
Avec cette pensée étrange et claire que mes parents... Que mes parents, et les gens encore, tous les autres, dans ma vie, les gens les plus proches de moi, que mes parents et tous ceux que j'approche ou qui s'approchèrent de moi, mon père aussi par le passé, admettons que je m'en souvienne, ma mère, mon frère, là, aujourd'hui.
Que tout le monde, après s'être fait une certaine idée de moi, un jour ou l'autre, ne m'aime plus (ce que je veux dire) "au bout du compte" comme par découragement, comme par lassitude de moi, qu'on m'abandonna toujours car je demande l'abandon.
C'était cette impression, je ne trouve pas les mots, lorsque je me réveillai - un instant, on sort du sommeil, tout est limpide, on croit le saisir, pour disparaître aussitôt - qu'on m'abandonna toujours, peu à peu, à moi-même, à ma solitude au milieu des autres, parce qu'on ne saurait m'atteindre, me toucher et qu'il faut renoncer.
Et on renonce à moi, ils renoncèrent à moi, tous, d'une certaine manière, après avoir tant cherché à me garder auprès d'eux, à me le dire aussi, parce que je les en décourage, et parce qu'ils veulent comprendre que me laisser en paix, semblant ne plus se soucier de moi, c'est m'aimer encore plus.

20 novembre 2008

Si on fait tout dans le mutuel...

Si on fait tout dans le mutuel...

13 novembre 2008

Prozac, quand tu nous tiens.

Je suis tel le chien qui hurle à la mort, non loin de chez moi, je meurs de solitude.

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30 octobre 2008

Anthem.

JE SUIS, JE PENSE, JE VEUX.

Mes mains... Mon esprit... Mon ciel... Ma forêt...
Cette terre qui est mienne. Que dois-je dire de plus ?
Ce sont les mots. C'est la réponse.
Je me tiens ici debout au sommet de la montagne. Je lève la tête et je tends les bras. Ceci est mon corps et mon âme, tout ceci représente la fin de la quête. Je désirais connaître le sens des choses. Je suis le sens. Je voulais découvrir ma raison d’être. Je n’ai nul besoin de raison d’être, ni d’autorisation pour mon existence. Je suis la raison d’être et l’autorisation.

Ce sont mes yeux qui voient, et la vision de mes yeux accorde sa beauté à la terre. Ce sont mes oreilles qui entendent, et l’ouïe de mes oreilles offre au monde sa musique. C’est mon esprit qui pense, et le jugement de mon esprit est le seul phare qui puisse éclairer la vérité. C’est ma volonté qui choisit, et le choix de ma volonté est le seul verdict que je me dois de respecter.

De nombreux mots me furent accordés, quelques-uns sont sages et d’autres sont trompeurs, mais trois seulement sont sacrés : « Je le veux ! »
Quelle que soit ma route, la bonne étoile est avec moi : la bonne étoile est la boussole qui m’indique le chemin. Elle n’indique qu’une seule direction. Et cette direction, c’est moi.

J’ignore si cette terre sur laquelle je me trouve est le cœur de l’univers, ou si elle n’est qu’un grain de poussière perdu dans l’éternité. Je l’ignore, et cela m’est égal, car je sais quel bonheur m’est possible sur cette terre. Et mon bonheur n’a pas à se justifier. Mon bonheur n’est pas un moyen d’arriver à une quelconque fin. Il est la fin. Il est son propre but. Il est sa propre raison d’être.

   Je ne suis pas non plus un moyen d’arriver à une fin que d’autres voudraient atteindre.
   Je ne suis pas un instrument à leur disposition.
Je ne suis pas un serviteur de leurs exigences. Je ne suis pas un baume pour leurs plaies. Je ne suis pas un sacrifice sur leur autel.

   Je suis vivante, j'existe. Je me dois de posséder et conserver, de défendre, d’utiliser, de respecter et de chérir ce miracle.

Je n’abandonne ni ne partage mes trésors. La richesse de mon cerveau ne doit pas être gaspillée en pièces de bronze jetées en aumône, à tous vents, aux pauvres d’esprits. Je défends mes trésors : ma pensée, ma volonté, ma liberté. Et le plus précieux est ma liberté.

Je ne dois rien à mes frères, je ne suis pas leur créancier. Je ne demande à personne de vivre pour moi et je ne vis pas non plus pour les autres. Je ne convoite l’âme d’aucun homme, tout comme mon âme n’a pas à être convoitée.

Je ne suis ni l’ami, ni l’ennemi de mes frères, mais l’un ou l’autre, suivant ce qu’ils méritent. Pour mériter mon amour, mes frères doivent avoir fait plus que se contenter d’être nés. Je n’accorde pas mon amour sans raison, ni à quelque passant qui se hasarderait à le réclamer. J’honore les hommes de mon amour. Mais l’honneur doit se mériter.

Je choisirai des amis parmi les hommes, mais jamais d’esclave ni de maître. Et je ne choisirai que ceux qui me plairont; à eux je montrerai amour et respect, mais jamais domination ni obéissance. Et nous joindrons nos mains lorsque nous le déciderons, ou marcherons seuls si nous le désirons. Car dans le temple de son esprit, chaque homme est seul. Que chaque homme garde son temple pur et intact. Qu’il rejoigne d’autres hommes, qu’il les prenne par la main, s’ils le désirent, mais seulement au-delà de ce seuil sacré.
Car le mot « Nous » ne doit jamais être prononcé, sauf par choix personnel et après réflexion. Ce mot ne doit jamais être privilégié dans l’âme d’un homme, ou il devient monstrueux, l’origine de tous les maux sur terre, l’origine de la torture de l’homme par l’homme et d’une innommable duperie.
Le mot « Nous » est comme de la chaux vive versée sur les hommes, qui se contracte et durcit comme la pierre, écrase tout ce qui se trouve au-dessous, mêlant le noir et le blanc dans son gris. C’est le mot grâce auquel les dépravés volent la vertu des hommes droits, grâce auquel les faibles volent la force des forts, grâce auquel les imbéciles volent la sagesse des sages.

Quelle joie en tirer, si toutes les mains, même impures, peuvent l’atteindre ? Quelle sagesse, si même les imbéciles peuvent me donner des ordres ? Quelle liberté, si toutes les créatures, même les incapables et les impuissants, sont mes maîtres ? Quelle vie, si je ne fais que m’incliner, approuver et obéir ?

Mais j’en ai fini de ce culte de la corruption. J’en ai fini de ce montre du « Nous », mot de la servitude, du pillage, de la misère, du mensonge et de la honte.

Et je vois maintenant le visage de dieu, et j’élève ce dieu au-dessus de la terre, ce dieu que les hommes cherchent depuis qu’ils existent, ce dieu qui leur accordera joie, paix et fierté.

   Ce dieu, ce mot unique, c’est « JE ».

19 septembre 2008

To do or not to do ?

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Script ? Scénario ? Sujet ?
Peu m'importe, pour le moment, j'ai juste envie, j'ai juste pour projet de faire un film, voire simplement un cours métrage, quelque chose de visuel qui permettrait d'amener les gens à une certaine réflexion.
Seul problème (mais de taille), je manque réellement de matériel, de savoir-faire, et de temps.
LA VOLONTÉ SANS LES MOYENS.
Il me faut donc réfléchir à tout ce à quoi je peux "toucher", pour le moment : écriture du scénario, approfondir le sujet en approfondissant mes connaissances philosophiques, sans quoi je ne suis rien !

 

Quelle philosophie vais-je évoquer ? Ou plutôt, quelle philosophie, ou dérivé, pourrait avoir un impact sur chaque personne ? Les faire réagir, chacune à leur manière, de sorte à ce qu'elle considère qu'il y ait eu un avant et un après. Les faire changer.

 

Changer ? Oui, mais par rapport  à quoi ?
En y réfléchissant, j'eus d'abord pour idée de m'attaquer à la mort. Mais comment pourrais-je illustrer cela par un film, et que puis-je dire, qui n'ait pas encore été dit ? Dans ce cas, il faudrait que je m'appuie sur le point de vue d'un philosophe, sur une philosophie déjà existante. Mais quel rapport à la mort puis-je représenter ?
Cioran me semblait être un bon sujet, mais je ne peux me permettre d'appliquer ses réflexions à des faits réels, la démarche serait trop facile, et le projet ne serait plus parfaitement personnel. Voilà pour moi, déjà, quelques idées sur la mort, j'y réfléchirais plus amplement, passons.

18 juillet 2008

Pourquoi ? :D

Moi je veux la paix dans le monde, parce que trop de gens se détestent, se disputent et se détruisent pour rien.

LOL.

Je me suis fait peur. Sincèrement, j'ai remarqué que les gens attachaient énormément d'importance aux personnes qui cherchaient à se débarasser d'eux. Récemment, d'ailleurs, un ami à moi s'est retrouvé effondré à la suite d'une dispute avec un de ses potes, qui ,jusqu'à présent, n'avait pas grande importance. Et ce n'est pas la première fois que je constate cela. Sinon, oui je parle pour ne rien dire, mais ça n'est pas nouveau.

Bande d'enfoirés.

18 juillet 2008

Quel homme.

"Tu montreras ma tête au peuple, elle en vaut bien la peine."
Danton, au bourreau, sur l'échafaud.

Admirable.

17 juillet 2008

Nous sommes le Jeudi 17 Juillet.

Aujourd'hui, alors que je marchais, j'ai senti quelque chose de long et mou dans ma chaussure. Hystérique, j'enlève ma chaussure en pleine rue, pensant pertinemment qu'un lézard mort se trouvait à l'intérieur. Je pouvais visualiser le corps inerte de la bestiole, écrasée mille fois par mon pied. Pourquoi un lézard ? Nul ne sait.

Ayant enlevé ma chaussure, j'ai pu constater qu'il s'agissait simplement du lacet.

Ouais, je sais, c'est con.

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